La collégiale Notre Dame du Roncier se dresse au cœur de Rostrenen, au sud des Côtes d’Armor. Son origine remonte à une chapelle seigneuriale, installée au sein du château des barons de Rostrenen, qui fut élevée au rang d’église en 1295, à la suite du “miracle de Rostrenen”.
Selon la légende locale, un jour de décembre, en plein cœur de l’hiver, un roncier fleurit miraculeusement au sommet de la colline. Un habitant, intrigué, dégagea alors des ronces une statue de la Vierge Marie sculptée dans un chêne. La nouvelle se répandit rapidement et provoqua l’afflux de pèlerins venus de toute la Bretagne pour contempler ce prodige.
Elle fut par la suite dotée d’un chapitre de chanoines et officiellement érigée en collégiale, ce qui lui conféra un statut plus élevé dans l’organisation religieuse locale. Le château qui l’entourait fut, quant à lui, détruit au XVIème siècle.
Architecturalement, l’édifice conserve des éléments notables de l’époque gothique : le transept avec ses colonnettes et la partie basse du porche sud.
Au niveau du porche, on trouve aujourd’hui douze statues des apôtres en bois polychrome, sculptées en 1880 par l’ébéniste Paul Chamaillard. Un autre artiste rostrenois, Olivier Perrin, a offert à la collégiale son tableau intitulé “L’Assomption”.
Chaque année, le pardon de Notre Dame du Roncier rassemble les fidèles autour d’une procession et de cérémonies, le 15 août.
La fontaine, située à quelques mètres en contrebas, était réputée pour guérir les maladies des yeux.
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