Top 10 des curiosités du patrimoine

Insolites ossuaires

Une envie de frissons, à base de fémurs et de crânes ?
En Kreiz Breizh, quatre ossuaires conservent toujours des ossements humains des XVe et XVIe siècles.
Retirés des cimetières pour y faire de la place, ces os étaient alors rangés lors d’une cérémonie religieuse dans un petit édifice fermé accolé à la chapelle ou l’église.
La plupart des ossuaires bretons ont été vidés à partir des années 1960, sauf dans quelques rares lieux où la mort et les os ne faisaient guère peur ! 

La double écluse de Coat Natous

Un chef d'œuvre d’ingénierie ! Cette double-écluse est la seule de ce type sur le canal de Nantes à Brest.
Située entre Mellionnec sur une rive et Plouguernével sur l’autre, elle fut envisagée pour surmonter le dénivelé très important. Cet ouvrage comporte ainsi une porte commune entre deux écluses, permettant de gagner du temps. En effet, à cet endroit du canal, près de la chapelle de la Pitié, le canal s’élargit permettant aux embarcations d’alors de se croiser et de faire des demi-tours. 

Le jubé de la chapelle de la Croix

Surprenant et fascinant, le jubé de la chapelle de la Croix, à Plélauff, dévoile une frise en bois polychrome où sept animaux incarnent les péchés capitaux. Le paon, le crapaud, le bouc, le serpent, le porc, le lion et l'escargot prêtent leurs traits à ces vices humains dans une mise en scène pleine de symbolisme.

Chacun raconte une histoire, mêlant morale religieuse et imaginaire médiéval. Insolite et unique, cette œuvre offre un regard original sur les notions de bien et de mal à travers des représentations animalières aussi intrigantes que saisissantes. À ne pas manquer pour les amateurs de curiosités historiques !

Les tourelles du Pélem

Le château du Pélem, à Saint-Nicolas-du-Pélem, a vécu mille vies. Abritant la noblesse du Moyen-Âge, puis pillé par les Chouans, le château, ses dépendances et sa chapelle occupaient alors une partie importante du bourg actuel. 

Au XIXe siècle, le présent conte de Boisboissel, monarchiste, entreprend la construction de tourelles, premiers éléments prévus pour un château destiné à accueillir le comte de Chambord, prétendant au trône. Le projet est resté inachevé, mais aujourd'hui, les tourelles et les remparts, cachées derrière les ruelles du bourg, étonnent dans le paysage. 

Les allées couvertes du Liscuis

En parcourant les landes de Liscuis, à Bon-Repos-sur-Blavet, vous pourriez d'abord confondre ces structures avec de simples mégalithes, comme des dolmens. Pourtant, les trois allées couvertes du Liscuis sont bien plus insolites : ce sont des monuments funéraires datant du Néolithique, conçus pour abriter collectivement les défunts.
À l'origine, ces sépultures étaient recouvertes d'un tumulus de terre, offrant un témoignage fascinant des rites et croyances de nos ancêtres.

Le menhir de Glomel

Le plus haut menhir des Côtes d’Armor, culminant à 8.60 mètres !
Classé Monument Historique, ce géant de granit “à dent de cheval” trône avec ses plus de huit mètres de hauteur, sur l’ensemble des menhirs du département des Côtes d’Armor.

Situé en surplomb de la vallée de l’étang du Corong, à Glomel, il témoigne à lui seul des prouesses techniques extraordinaires de son époque, pour lever un tel bloc. 

La vallée des Saints

Il y a de la magie dans ce site hors norme.
200 géants de granit vous accueillent ici sur les collines de Carnoët. Saint Efflam, Sainte Ninnog, Saint Piran, Saint Eneour… à l’effigie des saints bretons des 5ème au 9ème siècle, venus du Pays de Galles, de Cornouailles, d’Irlande ou d’Ecosse,  ayant marqué l’histoire de la Bretagne. 
Sculptés dans la pierre emblématique de la Bretagne par une vingtaine de sculpteurs, ces statues forment une île de Pâques bretonne.

Le carillon de la chapelle du Guiaudet

A Lanrivain, la chapelle du Guiaudet possède un clocher particulier : comportant 16 cloches, il est le seul carillon à jouer des airs typiquement bretons, dont ceux composés à l’époque par les curés : "Me ho salud Marie" et "Itron Varia Geodet".
Par ailleurs, la chapelle abrite une très rare Vierge allaitante. 

Les roues à carillons

Les roues à carillons, aussi appelées roues de fortune, étaient utilisées pour célébrer des moments de joie, comme les baptêmes, mais aussi pour faire des vœux de guérison, en actionnant alors la roue. 
Ces roues à carillon sont probablement due à une christianisation d'un ancien culte solaire celtique dédié au Dieu Taranis.

En Bretagne, sept roues à carillons ont traversées le temps. 3 d'entre elles sont visibles dans le Kreiz Breizh : à l’église de Laniscat, à l’église de Locarn et à la chapelle du Ruellou à Saint-Nicolas-du-Pélem.

Le bestiaire de Kergrist-Moëlou

L’enclos paroissial de Kergrist-Moëlou est bien connu pour être un joyau de l’architecture religieuse du XVe siècle.
La générosité des mécènes ont alors permis de recouvrir l’église de sculptures et moulures.
Ces sculptures passaient alors des messages aux paroissiens, liés aux valeurs de la religion, de part leur symbolique.